Drôle d'histoire, cette sortie du 24 juillet 2016.
Est-ce la fricassée du matin de Marc, l'ex de Touring? Ou sont-ce des compteurs défaillants? Ou est-ce la difficulté de certains de les lire? Ou la chaleur estivale qui tape sur certains systèmes? En tout cas, personnellement je n'ai rien compris à l'affaire. Et la très bonne Cornette et la Triepel Karmeliet chez Jean-Pol n'y ont rien changé.
Pas de parcours programmé. Georges propose la vallée du Samson. Jusqu'ici pas de surprise. Puis direction Andenne par la vallée. Après avoir "écrasé" deux cyclos qui ont eu le malheur de nous dépasser, il nous quitte. Fidèle à lui-même à tout point de vue.
Christian prend le relais. Et nous mène par Sclayn vers Héron, via "le Chant des Oiseaux" et en empruntant des chemins de remembrement. Très beau parcours. Puis la vallée de la Burdinale et descente vers Huy. Pour finir par le chemin des Comtes. Une montée pas trop dure, à l'image de toute la sortie, quelque peu vacancière. Mais ici, le rythme imposé par Geoffrey (pourtant en déficit d'entraînement), puis par l'inévitable "finisseur" (terminator en anglais), Jean-Marie, tel qu'on le connaît, nous ont coupé le souffle. "Beauty before age", disent les gentlemen d'un certain âge, en laissant passer les dames. Ici, pas d'autre choix que de les laisser passer.
Et qui voit-on arriver en même temps que nous? Claire, Marc et Michel, qui avaient très tôt lâché le peloton de départ. Michel, qui jubile : "les nonante kilomètres, les doigts dans le nez". Marc pondère : "enfin, quatre-vingt à mon compteur". Claire se tait. C'est le fort de certaines femmes, de pouvoir se taire au bon moment. Et Marc de vanter les bienfaits d'une fricassée avant la sortie du dimanche, au moins 3 oeufs et 2 tranches de jambon.
Je pense que ce qui s'est dit ensuite n'est pas plus digne d'intérêt pour le non-initié que le présent récit.
Manfred